Parfume la main du temps de joie et d’espérance,
Laisse les moments s’égrainer de connivence
Souffle des heures de saveur et d’amour
Laisse-moi te conter des récits d’ailleurs,
des récits de magie et d’humour,

Et dans l’absence, dans la souffrance,
Seule sur le pont d’une falaise temporelle,
je jouerai à celle qui est éternelle,
à celle qui jamais ne saura
si la réalité est un rêve,
si l’éternité est un délire,
si l’univers est une illusion.

PARFUMS

Sur les berges de ton coeur, je descends l’échelle
Et dans la mâtinée de ma dévotion
Ici et là-bas, je suis en transe de toi,
en transe de moi, et peut-être, aussi, d’un dieu de la mélancolie.

Mon amour, laisse-moi te dire, te conter
qu’il n’y aura jamais que notre éternité.
Et dans celle-ci, au loin ou tout près,
La vie s’enracine, s’imagine, s’effeuille, s’essouffle.

Et l’arbre de notre solace, un miracle,
éternel peut-être,
rougit et grandit.

Une fleur de cerisier, une feuille d’érable, un nuage enveloppant,

Et toujours, notre Océan.

Lucie Aidart
Avril 2022 - Pour mon amour